Sécurité dans les formations sanitaires Le Centre des urgences du CHU de Yaoundé n’a plus de vigile.

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Les gardes malades du Centre des urgences du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé dénoncent un manque de protection et s’inquiètent pour leur sécurité et celle de leurs proches. Ils affirment avoir déjà été victimes de vols et d’agressions par le passé et craignent que l’absence de vigile n’aggrave encore la situation.

Le personnel du centre des urgences est également préoccupé par cette situation. Ils affirment que l’absence de vigile les expose à des risques accrus d’agression et que cela perturbe le bon fonctionnement de cette formation sanitaire.

 

Les gardes malades sont livrés à eux-mêmes depuis quelques jours, sans aucune présence sécuritaire à l’entrée du Centre des urgences du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé. Cette situation crée un climat de panique et d’insécurité, d’autant plus que les patients sont souvent fragilisés par leur état de santé. Les agressions, les vols et les cambriolages sont monnaie courante, ce qui crée un climat de peur et d’intimidation. Le constat a été fait par les reporters du groupe Echos-Santé le lundi 15 juillet 2024. Dès l’entrée, on peut observer que le refuge du vigile a été vandalisé. Pas de porte ni de fenêtre.

Selon les informations regroupées auprès des garde-malades, la fenêtre et la porte ont été emportées. Une insalubrité s’est installée. On peut observer les papiers et même les matières fécales. « Je me sens en danger ». Depuis quelques jours, il n’y a plus de vigile à l’entrée du CHU de Yaoundé. Je me sens en danger, surtout la nuit. N’importe qui peut entrer et sortir de l’hôpital sans être contrôlé. « J’ai déjà été victime d’un vol dans cet hôpital, et j’ai peur que cela se reproduise », confie une garde-malade après notre interrogation sur l’absence de vigile dans une formation de référence dans la capitale politique du Cameroun. Les gardes malades dénoncent un manque de protection et s’inquiètent pour leur sécurité et celle de leurs proches. Ils affirment avoir déjà été victimes de vols et d’agressions par le passé et craignent que l’absence de vigile n’aggrave encore la situation.

Le personnel du Centre des urgences est également préoccupé par cette situation. Ils affirment que l’absence de vigile les expose à des risques accrus d’agression et que cela perturbe le bon fonctionnement de cette formation sanitaire. « On est livré à nous-mêmes. » Il n’y a personne pour nous protéger. J’ai vu des gens suspects rôder autour de l’hôpital. J’ai peur pour ma vie et celle de mon proche malade », lance entendre une garde-malade dans la foule.

De nombreuses formations sanitaires ne disposent pas d’un nombre suffisant de vigiles ou de gardiens de sécurité. Cela les rend plus vulnérables aux intrusions et aux agressions. « Le personnel médical est également inquiet de la situation ». Ils craignent pour leur sécurité et celle des patients. « Ils ont déjà été victimes d’agressions par le passé », avoue un personnel de santé, qui a requis l’anonymat. Il est également important que le personnel médical soit sensibilisé aux risques d’insécurité et qu’il sache comment se protéger. « Il faut faire quelque chose pour assurer la sécurité des patients et du personnel du CHU de Yaoundé ». On ne peut pas continuer comme ça », suggère un garde-malade. Ces témoignages illustrent le climat de peur et d’insécurité qui règne au CHU de Yaoundé depuis l’absence du vigile à l’entrée. Il est important que les autorités du CHU prennent des mesures pour remédier à cette situation le plus rapidement possible.

En plus, de nombreuses formations sanitaires sont mal éclairées et ne disposent pas de systèmes de surveillance adéquats. Cela facilite l’action des malfaiteurs. L’insécurité dans les formations sanitaires publiques du Cameroun a des conséquences négatives sur la qualité des soins et la santé de la population. Parmi les principales conséquences, on peut citer : Une diminution de la fréquentation des formations sanitaires : Les patients ont peur de se rendre dans les formations sanitaires à cause de l’insécurité. Cela peut retarder le diagnostic et le traitement des maladies, ce qui peut avoir des conséquences graves pour la santé des patients. Les formations sanitaires doivent dépenser des sommes importantes pour assurer la sécurité de leurs patients et de leur personnel. Cela peut entraîner une augmentation des coûts des soins, ce qui peut les rendre inaccessibles aux personnes les plus pauvres.

Les autorités du CHU de Yaoundé ont été alertées de la situation et ont promis de prendre des mesures pour assurer la sécurité des patients et du personnel. En attendant, les gardes malades sont contraints de prendre leurs propres dispositions pour assurer leur sécurité. Certains ont embauché des gardiens privés, tandis que d’autres se relaient pour surveiller l’entrée des urgences. Cette situation est inacceptable et doit être réglée au plus vite. La sécurité des patients et du personnel du Centre des urgences du CHU de Yaoundé ne doit pas être négligée.

Elvis Serge NSAA

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