Violences sexuelles : Revis aux fronts

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L’association pour la prise en charge holistique des survivants des violences sexuelles (Revis),a organisé le  25 novembre dernier, une flash mobilisation au hall ,  centre commercial playce  de Yaoundé.

Au Cameroun en 2016, 22% des adolescents ont déclaré être victimes de violence sexuelles (rapport annuel de 2016 nations unies au Cameroun).d’après l’Edsc-v 2018,13% de femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences sexuelles. En 2018, 32% de femmes et 49%  âgés de 15 à 49 ans ont déclaré avoir subit des  violences physiques ; la même année 42% de femmes et 30% ont déclaré avoir subit des violences émotionnelles. Des chiffres qui ne laissent personne indifférent.

Au front , les associations et ONG, se dédient à la cause des personnes ayant subit des violences quelconque. C’est le cas de l’association  pour la prise en charge holistique des survivants de violences sexuelles (revis), dévouée et engagée à cette cause , a  organisé une « flash mob » pour alerter l’opinion et encourager chaque citoyen à entreprendre des actions effectives pour enrayer des drames quand ceux-ci en sont victimes.

Dr Mboua Batoum Véronique présidente de Revis  et par ailleurs , gynécologue obstétricienne reviens sur l’objectif d’une telle initiative : « l’objectif de la manifestation aujourd’hui,était de faire la violence basée sur le genre , pour inviter chacun(e), à s’engager à protéger les autres et à se protéger contre les violences basées sur le genre ».

Notons que la campagne annuelle internationale « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et filles » a démarré le 25 novembre à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence et à l’égard des femmes. Le thème retenu cette année est  « tous unis , investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Effets de la violence

Les violences basées sur je genre (Vbg) sont définies comme toute violence qui s’exerce sur une femme ou un homme tout simplement parce qu’elle est une femme ou parce qu’il est un homme.  Il existe plusieurs formes de Vbg dont : la violence physique, violence  verbale y compris les discours de haine, la violence psychologique, la violence sexuelle  et la violence socio-économique. Ceux-ci ont des conséquences directes de ces violences notamment des blessures , des traumatismes physiologiques , des problèmes de santé mentale ,  et dans certains cas , la mort . Les victimes souffrent des difficultés à établir des relations saines,  des problèmes de confiance ,  des difficultés à gérer et le stress et les émotions ,et un risque accru de développer des problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété. Les experts présents à cette mobilisation ont relevé que les conséquences commencent à se faire ressentir dans le ventre pour une femme enceinte violentée fait ressentir sa douleur a  l’enfant qu’elle porte dans son sein ; et un enfant qui n’est pas encadré peut répertorier la violence qu’il a subit parfois involontairement.

Revis

L’association pour la prise en charge holistique des survivants de violences sexuelles a été créé en 2018, année de lancement de la campagne tous unis . Elle a pour but de contribuer à une prise en charge adéquate , médicale, médico-légale, et psychologique des survivants sexuelles, faciliter leur  prise en charge sociale et communautaire ainsi que la célérité du traitement judiciaire des cas de violences sexuelles. Dans les prochains jours, l’association organise le 04 décembre prochain, une formation pratique à la rédaction des certificats médicaux légaux et l’appropriation du circuit judiciaire des survivants de violences basées sur le genre.

Lyse davina Nguili

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